Depuis trois mois l’État de siège a été décrété dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Cet État de siège a plus d’une fois été prorogé pour par parvenir aux résultats attendus, notamment l’instauration de la sécurité, le rétablissement de l’autorité de l’État dans toute la zone.
Un trimestre après, le mouvement citoyen lutte pour le changement LUCHA dénonce la monté de cas de violences. Pour Mwamisiyo Ndungo, militant de la Lucha, Depuis trois mois les résultats sont mitigés.
« Les violences ont continué, nous avons comptabilisé 535 personnes tuées pendant l’état de siège. Pour cette raison, nous appelons à la levée de l’état de siège parce qu’il ne permet pas que nous soyons sécurisés, parce que cet état de siège est utilisé pour violer nos droits. » A-t-il précisé sur DW la radio Allemande.
La LUCHA locale envisage des manifestations publiques pour amener le gouvernement congolais a mettre en place des stratégies pour des solutions idoines.
« Dès la semaine prochaine, la Lucha lancera une série des manifestations pacifiques à travers tout le pays, le Nord-Kivu et l’Ituri y compris, pour exiger une réponse plus appropriée à la situation sécuritaire dans l’est de la RDC qui ne cesse de se détériorer », a indiqué le militant Mwamisiyo Ndugo.
Selon notre source, aucune réaction n’a été enregistrée sur place du côté des autorités compétentes.
Rédaction
