RDC : l’Antonov An-2R écrasé près de Kisangani était en cours de certification, 17 août 2025 — Le Bureau permanent d’enquêtes d’accidents et incidents d’aviation (BPEA) a confirmé dimanche que l’avion Antonov An-2R immatriculé 9S-GZP, qui s’est écrasé samedi à une trentaine de kilomètres de Kisangani, était en cours de certification au moment de l’accident.
Selon le BPEA, le nouvel acquéreur de l’appareil avait déjà saisi l’institution afin d’engager la procédure de mise en conformité technique. L’avion, vieux de près de 40 ans, n’avait pas encore reçu toutes les autorisations nécessaires pour son exploitation commerciale.
La compagnie DRC CAR Airways notifie le crash
Dans une communication publiée dimanche sur sa page Facebook, la compagnie DRC CAR Airways a confirmé l’accident et a officiellement notifié le BPEA. « La compagnie DRC CAR Airways vient de notifier officiellement le BPEA de la survenance du crash de samedi », a indiqué l’entreprise dans son message.
Un appareil hors d’âge
L’Antonov An-2R est un monomoteur soviétique conçu dans les années 1940, principalement destiné au transport de fret léger et aux activités agricoles. L’appareil impliqué dans le crash près de Kisangani avait été construit il y a près de quatre décennies, ce qui soulève des interrogations sur la sécurité et la vétusté d’une partie de la flotte aérienne utilisée en RDC.
Bilan de l’accident
Le crash, survenu samedi 16 août 2025 à environ 34 kilomètres de Kisangani, a causé la mort de plusieurs personnes. Selon les premières informations recueillies sur place, six passagers ont péri et une seule personne a survécu. Les causes de l’accident ne sont pas encore établies.
Enquête ouverte
Le BPEA a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes du crash et vérifier les conditions techniques dans lesquelles l’appareil opérait. Les enquêteurs devront notamment examiner l’historique de maintenance de l’avion, son état mécanique et le respect des procédures de certification.
Ce drame relance le débat sur la sécurité aérienne en RDC, où de nombreux aéronefs anciens, souvent en service depuis plusieurs décennies, continuent de voler malgré des normes de sécurité jugées insuffisantes par plusieurs observateurs.
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