Une nouvelle tragédie a frappé la cité de Sake, en territoire de Masisi, ce mardi 7 janvier 2025. Une bombe, en provenance des lignes de front où se déroulent les affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23, a explosé vers 10h du matin, semant mort et désolation parmi les civils..
Selon des témoins sur place, l’engin explosif a terminé sa course dans une maison d’habitation, causant la mort de quatre civils, dont un enfant et une femme. Plusieurs autres personnes ont également été blessées lors de cet incident tragique.
Les habitants de Sake, encore sous le choc, dénoncent l’insécurité persistante dans la région et appellent à des mesures immédiates pour éviter de nouvelles pertes en vies humaines.
« Nous ne savons plus où aller. Chaque jour, nous vivons dans la peur d’être les prochaines victimes », a confié un habitant angoissé.
Cette attaque s’inscrit dans une série de violences meurtrières attribuées aux rebelles du M23. Quelques jours auparavant, le dimanche 5 janvier 2025, une autre bombe avait explosé à Bweremane, blessant grièvement deux personnes. Le 3 janvier, deux femmes avaient trouvé la mort à la suite d’un bombardement similaire dans la région.
Face à cette escalade de violence, le gouvernement congolais a promis de renforcer la sécurité pour protéger les populations civiles. Cependant, ces promesses peinent à rassurer les habitants de Sake, qui craignent une répétition de telles catastrophes.
Les tensions entre les FARDC et le M23 continuent de faire des ravages, plongeant des milliers de civils dans la peur et l’incertitude.
Les autorités sont appelées à redoubler d’efforts pour mettre fin à ces violences et garantir une paix durable dans cette région meurtrie de la RDC.
O. Wamungu depuis GOMA
