Début ce mercredi 08 Décembre de la troisième édition du Festival « film Alimenterre »(FAT) Kasaï Oriental et Lomami. Organisé par l’Agence belge de développement (Enabel) avec l’appui de SOS FAIM , ce festival réuni les paysans-agriculteurs, la société civile et les autorités politico-administratives de deux provinces.
Lancé par le ministre provincial de l’agriculture de Lomami au côté de son collègue du Kasaï Oriental, les travaux se déroulent dans la salle BDOM de la ville de Mwene-Ditu et s’étalent sur deux jours, soit du 08 au 09 Décembre.
Le festival « film Alimenterre » troisième édition a commencé par l’évaluation des recommandations de l’édition précédente tenue en Décembre 2020 à mbujimayi.Vingt (20) au total, lues l’une après l’autre, il a été établi que nombreuses sont en cours de réalisation et certaines ont-elles été réalisées.
« Dans la province de Lomami, concernant le reboisement, nous avons planté des arbres sur une superficie de mille huit cent (1800) hectares » a dit Séraphin Kalombo, Ministre Provincial de l’Agriculture, province de Lomami.
« Au Kasaï Oriental, nous avons même visité par exemple dans le territoire de Miabi, la plantation de plusieurs superficie des Acacias » propos du Ministre Provincial de l’Agriculture, province du Kasaï Oriental.
« Cependant toutes ces réalisations n’ont pas été suivies et documentées » a laissé entendre honoré cilumba wa bantu de Enabel Ngandajika.
En suite, l’assistance a regardé l’un des films projetés au FAT première édition tenue en 2019 à Ngandajika. Intitulé « Le paradoxe de la faim dans le monde » ,ce film de huit (8) minutes a fait réfléchir les participants sur ce paradoxe dans la région du Kasaï et en République Démocratique du Congo (RDC).
Le film proprement dit de cette première journée du FAT 2021 a été projeté. Intitulé « AMUKA, l’éveil des paysans Congolais » ce court métrage réalisé par Antonio Spano, produit par Popiul et tourné en grande partie dans l’Est du pays, résume une double question : » pourquoi ce paradoxe et quel avenir pour l’agriculture familiale congolaise ».
Après quelques échanges sur ces questions, les travaux se sont poursuivis en groupe, point de chute de la première journée du festival « film Alimenterre » troisième édition.
Emmanuel KALONJI
