Le collectif des enfants des travailleurs de la Société Minière de Bakwanga se réjouit du jugement rendu le vendredi 24 mai 2024, par le tribunal de commerce de Kinshasa Gombe, dans l’affaire opposant les représentants de la SIBEKA et le ministère public, au sujet de la dissolution de cette entreprise belge.
Après une série d’audiences organisées sur ce dossier, le Tribunal de Commerce de Kinshasa/Gombe a rejeté l’opposition de représentants de la SIBEKA, introduite par devant sa juridiction, contre l’ordonnance n°0211/2024 accordant exequatur de leur dissolution en République Démocratique du Congo.
Pour le président du collectif des enfants MIBA, ce jugement rendu, vient mettre fin au partenariat entre la MIBA et les actionnaires minoritaires fictifs comme la SIBEKA et ASA Group Ressources.
Jean Mayamba Wa Kalombo se frotte les mains de ce résultat escompté, obtenu au prix de plusieurs manifestations et actions de haute envergure, organisées dans la capitale diamantifere, afin d’éveiller la conscience des autorités de la société et de la RDC, face à la situation de relance de la MIBA bloquée par les antivaleurs.
Il appelle le Conseil d’Administration et la Direction Générale de la Société de convoquer en urgence une assemblée générale, afin d’harmoniser les statuts de la Société Minière de Bakwanga, en se référant aux données actuelles, selon les exigences du Tribunal.
» La MIBA est en passe de devenir à 100 % une propriété de l’État congolais selon le jugement du tribunal. Que le Conseil d’Administration et la direction convoque une assemblée générale pour harmoniser les statuts de la MIBA », a dit Jean Mayamba.
Il faut préciser que ce jugement rendu par le Tricom de Kinshasa/Gombe a dissuadé les plans de ceux qui entendaient profiter gratuitement de la MIBA, pour se faire une santé financière, selon le président du collectif des enfants MIBA.
JSN