Le taux d’infection à la fièvre typhoïde va croissant dans la ville de Kananga. Plusieurs cas de cette maladie sont décelés à travers les bilans de santé que dressent ces jours-ci les laboratoires des hôpitaux du chef-lieu du Kasaï Central .
Au moins sept de dix malades pris en charge à travers les structures médicales souffrent de la fièvre typhoïde, attestent les diagnostics des médecins.
C’est l’une des conséquences de la pénurie d’eau sur la ville de Kananga, parie Valéry Biduaya , médecin à l’hôpital général de référence de Lukonga
« Avec cette pénurie d’eau sur la ville de Kananga, la population se rabat sur des eaux des sources non entretenues, ça ne peut pas être sans conséquence des maladies d’origine hydrique dont la fièvre typhoïde », affirme-t-il.
L’eau potable est une denrée rare à Kananga où les robinets de la regideso sont secs depuis plus de trois mois . La bataille est âpres devant quelques bornes fontaines des privés et autour des puits non entretenues des banlieues où les femmes sont à la recherche de quelques gouttes d’eau.
Le gouvernement provincial ni la Regideso n’ont communiqué aucun schéma pour juguler la crise.
«Face à cette pénurie d’eau, nous recommandons à la population de faire bouillir l’eau parce qu’à l’opposé, il est important de noter que les microbes pathogènes survivent généralement au froid. La congélation d’une eau contaminée ne permet donc pas de la rendre potable. Pour purifier l’eau, il faut utiliser des pastilles composées de chlore. » recommande le docteur Valéry Biduaya.
Van Frédéric Tshilanda/lepointeur
