Le député national Eddy Mundela Kanku s’impose une fois de plus comme artisan de la paix dans le territoire de Kabeya-Kamwanga, au Kasaï Oriental. Grâce à son sens de l’écoute et à son esprit de réconciliation, il a réussi à ramener la paix entre l’église catholique et les chefs coutumiers du secteur de Mpemba à Tshintshanku, opposés dans un conflit qui avait dégénéré.
Tout est parti d’un incident survenu le vendredi du Chemin de la Croix, entre les prêtres de l’Église catholique et le chef de secteur accompagné du chef de groupement. L’incident avait viré à la bagarre, provoquant quelques dégâts matériels.
Informé de la situation lors de son séjour parlementaire au Kasaï Oriental, Eddy Mundela Kanku a aussitôt pris les choses en main. En chrétien engagé, mais aussi en député et notable de Kabeya-Kamwanga, il a entamé une médiation directe entre les deux camps.
Son approche reposait sur un schéma de réconciliation fondé sur trois piliers : la reconnaissance, la réparation et une cérémonie publique de paix pour apaiser les esprits et favoriser une paix durable au sein de la communauté.
Le processus a d’abord reçu le soutien du procureur général près la Cour d’appel du Kasaï Oriental, Maurice Kama Alama Amana, qui a salué la démarche du député et promis son accompagnement.
L’élu de Kabeya-Kamuanga Eddy Mundela s’est ensuite entretenu avec Monseigneur Bernard-Emmanuel Kasanda, évêque du diocèse de Mbuji-Mayi, qui a lui aussi encouragé cette initiative en insistant sur la dimension éducative du processus.
Déterminé à aller jusqu’au bout, Eddy Mundela Kanku a multiplié les rencontres : d’abord avec les chefs coutumiers et leur avocat, puis avec la représentation de l’Église catholique, conduite par l’abbé Donatien Musuamba, curé de la paroisse Kanana à Tshintshanku.
Résultat, les deux parties ont accepté la médiation et demandé la suspension du dossier au tribunal afin de poursuivre une solution à l’amiable.
Samedi 04 Octobre dernier la hache de guerre a été enterrée et la paix retrouvée symboliquement lors de la cérémonie publique de réconciliation qui aura marqué la fin du différend.
Une démarche saluée par les notables du territoire, qui voient en Eddy Mundela Kanku un véritable pacificateur, un élu proche de son peuple, fidèle à sa foi et à son devoir de serviteur public.
