Dans un communiqué officiel le mardi 03 septembre 2024, le Cabinet de la Professeure Docteur SOMBO AYANNE SAFI MUKUNA Marie-Thérèse, Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), a mis en lumière une affaire alarmante de faux arrêtés ministériels circulant sur les réseaux sociaux.
Ces documents frauduleux, portant les numéros 006 et 007/MINESU/CAB.MIN/SASM/MMK/2024 et datés du 2 septembre 2024, prétendent désigner et nommer des membres des Comités de Gestion des établissements d’enseignement supérieur et universitaire dans la province du Maniema.
Le contenu de ces faux arrêtés évoque des nominations fallacieuses du Recteur et des Directeurs Généraux de plusieurs institutions, notamment l’Université de Kindu, l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Kindu, l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Kasongo, l’Institut Supérieur de Commerce de Kindu, l’Institut Supérieur Pédagogique de Kindu, ainsi que l’Institut Supérieur des Arts et des Métiers. Toutefois, le ministère insiste sur le fait que ces documents ne sont que des fabrications malveillantes, constitutives d’un acte infractionnel.
Face à cette situation, Madame la Ministre a ordonné l’ouverture de poursuites visant à démanteler le réseau de faussaires à l’origine de ces documents trompeurs. Des informations récemment reçues indiquent que d’autres faux arrêtés, touchant à des nominations dans d’autres provinces, sont également en cours de diffusion par ces mêmes individus malintentionnés.
D’après le même document, ce scandale intervient dans un contexte où le Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a récemment souligné l’importance d’un contrôle renforcé au sein des établissements de l’ESU. Lors de la 10ème Réunion du Conseil des Ministres, tenue le 23 août 2024, il a été décidé de déployer une mission de contrôle pour guider les mesures appropriées, sauf en cas d’urgence ou de nécessité.

Dans ce cadre, Madame la Ministre appelle l’ensemble des acteurs de l’ESU à faire preuve de vigilance et à dénoncer auprès de son cabinet toute tentative de diffusion de faux arrêtés ministériels ou d’autres documents similaires. Elle souligne que ces actes malveillants visent uniquement à ternir l’image de marque de l’enseignement supérieur en République Démocratique du Congo.
La ministère réaffirme son engagement à préserver l’intégrité et la crédibilité de l’enseignement supérieur et universitaire, tout en appelant à la solidarité de tous pour contrer ces pratiques frauduleuses.