Le président du collectif des enfants MIBA a éclairé la lanterne ce vendredi 9 février 2024, sur les motivations ayant conduit à la naissance de cette structure indépendante dans la province du Kasaï-Oriental.
Jean Mayamba Wa Kalombo évoque d’abord des raisons d’ordre organisationnel. C’est notamment les désordres entretenus au sein de l’Association des Enfants des Travailleurs MIBA (ASSETRAMI), structure formellement reconnue par la société mais dirigée par un retraité de la firme de Bakwanga. Chose grave, cette association censée porter la voie de l’enfant MIBA, est malheureusement bourrée des vielles personnes, ce qui dénote d’une trahison à l’encontre des enfants de la minière de Bakwanga qui sont marginalisés.
D’autres part, Jean Mayamba Wa Kalombo souligne l’indifférence du président de l’ASSETRAMI à l’endroit des enfants MIBA, qui n’ont aucune chance d’être embauchés dans la société, malgré leur appartenance à cette structure, et ce , en avantage des personnes de son obédience.
Soucieux de voir les choses changer et l’enfant MIBA être mieux traité, Jean Mayamba Wa Kalombo et ses siens, se sont alors mobilisés pour créér le » Collectif des enfants MIBA « , dans l’optique de s’inscrire dans la vision de l’article 29 de la convention collective de la MIBA révisée le 14 juin 2000, qui prône l’engagement des enfants MIBA dans la société.
Toutefois, malgré les avancées enregistrées depuis la création de cette structure indépendante, Jean Mayamba émet le souhait de réorganiser les choses au sein de l’ASSETRAMI, et former une union solide avec elle, pour enfin atteindre des grands objectifs.
Dans cette perspective, il demande au président de l’ASSETRAMI, une structure formelle et reconnue par la Société Minière, de quitter aux commandes de cette association, car étant fin mandat depuis plus d’une vingtaine d’années, et n’ayant aucune qualité d’engager l’enfant MIBA pour son statut de » retraité « .
Jean Mayamba et ses siens accordent un ultimatum de 72 heures au président de l’ASSETRAMI, afin de démissionner de ses fonctions. À défaut de ce faire, ils promettent de d’emprunter d’autres voies légales pour le contraindre de quitter à la tête l’association qu’il gère de manière lamentable.
Ils émettent le vœu de voir le » collectif des enfants MIBA » et l’ASSETRAMI devenir une seule et unique chose, avec des nouveaux dirigeants, afin de défendre et préserver efficacement les intérêts des enfants des travailleurs de la société Minière de Bakuanga (MIBA).
Le Collectif renouvelle son soutien indéfectible au Chef de l’État, Félix Tshisekedi, et au nouveau Comité dirigeant de la société chapeauté par Jean Charles Okoto. Il salue à juste titre le retour de la SIBEKA à l’actionnariat MIBA en vue de sa relance tant attendue.