La question devient de plus en plus sérieuse. La relance de la Minière de Bakuanga (MIBA) attendue pour bientôt, quelques erreurs sont à corriger pour faciliter la bonne marche de l’entreprise. C’est ce que révèle une délégation de la Base de l’UDPS/Fédération de Mbuji-mayi en séjour à Kinshasa depuis quelques jours.
Dans un document parvenu ce lundi 29 janvier à Horizon 24.info, cette délégation qui soutient sans faille le nouveau comité de gestion de la société pour des efforts consentis dans la relance progressive de ce poumon économique du grand-Kasaï, dénonce et condamne toute tentative de retour à l’actionnariat MIBA, d’un partenaire défaillant qui a cessé ses apports financiers à la Minière de Bakuanga depuis 1986, incombant ainsi la charge du redressement à l’Etat congolais.
Ce point de vue se marie avec celui du collectif des enfants des travailleurs de la MIBA, qui avait en son temps, décrié cette situation et proposé que la SYBEKA n’interfère plus dans la vie de la Société, vu ses défaillances manifestes depuis belle lurette.
Le collectif des enfants des travailleurs de la MIBA avec à la tête Jean Mayamba Kalombo qui prévoit d’ailleurs une grande manifestation pacifique ce samedi 3 Fevrier 2024 à Mbuji-mayi, peut espérer le soutien de l’UDPS/Fédération de Mbuji-mayi, qui partage avec lui les sentiments solidaires, pour ce qui est de lutter contre les éventuelles antivaleurs qui peuvent à nouveau glabatardiser la Société.
Cette marche qui vise entre autres à témoigner son soutien à Félix Tshisekedi pour ses efforts dans la relance de la Minière de Bakuanga, soutien au nouveau Comité de gestion de la MIBA pour ses démarches visant la relance progressive de la firme du grand-Kasaï et dire fermement « non » au retour de la SYBEKA, dans le partenariat avec la Minière de Bakuanga, aura lieu à 7 heures, au cercle Tshikisha en bodine 4.
Au vu de cette préoccupation bilatérale entre l’UDPS Fédération de Mbuji-mayi et le Collectif des enfants des travailleurs de la MIBA, il s’avère que la SYBEKA semble être l’un des virus qui peuvent infecter négativement la société et la rétrograder dans sa case de faillite.
Le comité nouvellement nommé et l’État congolais, doivent tabler sur cette question épineuse et trouver des solutions idoines, afin de corriger les erreurs du passé, comme ça été la promesse du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, pour son deuxième quinquennat à la tête de la République Démocratique du Congo.