Gisèle Kapinga Tumba, a été élue nouvelle présidente de la commission nationale des droits de l’homme (CNDH) après la destitution de Paul Nsapu, vendredi 1ᵉʳ septembre par la plénière pour « manquement grave ».
Il s’agit d’une décision de l’Assemblée plénière de la Commission pour manquement grave au regard des textes qui régissent cette institution d’appui à la démocratie.
Paul Nsapu est déchu en vertu du principe de parallélisme et de compétence pour manquement grave à ces fonctions de président de la CNDH. Cinq commissaires présents à cette Assemblée plénière ont voté pour l’éjection de Paul Nsapu.
Par consensus, les cinq commissaires ont jeté leur dévolu sur Gisèle Kapinga Rumba pour présider cette institution d’appui à la démocratie, jusque commissaire nationale.
Elle sera secondée par Bambakola Joël, comme vice-présidente, Kalidje Dieudonné est Rapporteur, Paulette Lokonya Sefu, Rapporteur adjoint.
À travers une déclaration vendredi 1er septembre 2023, l’Union Européenne, par le biais de sa porte-parole, a condamné l’usage excessif et disproportionné de la force qui a entraîné la mort « d’une cinquantaine » de personnes et fait de nombreux blessés lors d’une manifestation dans la ville de Goma le 30 août dernier.
L’Union Européenne dit attendre que les auteurs de ce massacre soient rapidement identifiés et pour qu’ils puissent répondent de leurs actes.
« Nous attendons de l’enquête ouverte par les autorités congolaises qu’elle identifie rapidement les responsables et que ces derniers répondent de leurs actes », indique le communiqué.
Par ailleurs, rappelant son attachement à la liberté d’expression et de manifestation ainsi qu’à la nécessité que les manifestations soient pacifiques, l’UE estime que tout propos ou action appelant à la violence contre la présence internationale et régionale sur place, telle que la MONUSCO ainsi que la force de la Communauté de l’Afrique de l’Est, est à éviter.
