Le Haut commissariat des nations unies pour les réfugiés (UNHCR), a eu ce mercredi 11mai, à l’hôtel Gloria, deux rencontres avec les autorités politico-administratives du Kasaï Oriental afin de poursuivre avec le travail amorcé à Kananga dans l’élaboration du plan d’action de lutte contre les violences basées sur le genre.
La première rencontre a mis autour de table, la délégation de UNHCR et la ministre provinciale de genres familles et enfants au Kasaï Oriental, Eugénie Tshilanda. Au sortir de cette réunion, devant la presse, madame Eugénie Tshilanda a rassuré que tout va bien démarrer.
« Aujourd’hui on a discuté en long et en large sur le plan d’action de lutte contre les VBG . On va tout d’abord commencer avec une équipe restreinte . Cette dernière qui sera formée de mon cabinet et les services techniques , après cette rencontre on va leur soumettre la liste qu’ils vont approuver pourvu que les activités démarrent dans notre province« ,a-t-elle déclaré.
La deuxième rencontre était avec les membres du comité technique de lutte contre l’apatridie et ses risques au niveau provincial.
Selon madame Christina de UNHR, il était justement question de saluer l’initiative qui avait déjà été prise sur la mise en place du comité provincial de lutte contre l’apatridie et définir les grandes étapes entre autres: la validation de la feuille de route au niveau provincial, pour que chaque province détermine les activités qu’elle compte mener afin de réduire l’apatridie et ses risques dans leur entités respectives .
Cet entretien visait aussi la définition des activités prioritaires qui doivent être amorcé , communiquer aux membres du comité technique de lutte contre l’apatridie au Kasaï Oriental, de la disponibilité de fond qui n’est pas à la hauteur de la demande, et aussi retenir la date de la tenue de l’atelier de validation afin de donner un caractère officiel à cette feuille de route .
Le haut commissariat des nations unies pour les réfugiés reste déterminer à accompagner les provinces de l’espace Kasaï dans la lutte pour la réduction de violences basées sur le genre ainsi les risques de l’apatridie.
Daniel Mukeba Kayemba
