La tension monte autour du dossier de la Minière de Bakwanga MIBA. Après les récentes déclarations de Me Caleb Kalala Potoyi, accusant le président du Conseil d’administration, Jean-Charles Okoto Lolakombe, de bloquer la relance de la société, le parti Forces Patriotiques Unies FPU a réagi avec fermeté.
À l’issue d’une réunion d’évaluation tenue ce mercredi 08 octobre au siège national du parti, le Secrétaire général Clément Luamba a instruit, en mode d’urgence, le Collectif des avocats des FPU de déposer une plainte contre Me Kalala Potoyi pour diffamation, imputation dommageable et calomnie à l’endroit de leur président national et autorité morale, l’honorable Jean-Charles Okoto Lolakombe, également membre actif de l’Union sacrée de la Nation.
« Ce juriste doit répondre de ses accusations mensongères et malveillantes. Nous ne pouvons pas laisser salir impunément la réputation d’un homme d’État exemplaire qui travaille aux côtés du Chef de l’État pour redonner vie à la MIBA », a déclaré Clément Luamba.
Le numéro deux du parti a dénoncé des propos « diffamatoires et dépourvus de toute base juridique », attribuant ces attaques à « une méconnaissance totale du plan de redressement de la MIBA ».
Il a réaffirmé que les relations entre le Président du Conseil d’administration, le Directeur général et les administrateurs sont excellentes, et que la véritable difficulté réside dans le manque de financement, notamment le non-décaissement des 50 millions de dollars promis par le gouvernement pour la relance de la société minière.
« Ceux qui cherchent des boucs émissaires feraient mieux de s’interroger sur les lenteurs administratives plutôt que de s’en prendre à un homme qui se bat jour et nuit pour la réussite de ce projet national », a-t-il insisté.
Pour la FPU, les accusations de Me Kalala Potoyi relèvent de la désinformation et de la manipulation politique destinées à détourner l’attention du public des véritables enjeux de la relance de la MIBA. Le parti accuse en outre le juriste d’avoir tenu des propos à caractère divisionniste et tribal, jugés « dangereux pour la cohésion nationale ».
La plainte officielle sera introduite dans les prochains jours auprès des instances judiciaires compétentes, a confirmé le Secrétaire général Luamba, qui promet de suivre personnellement l’évolution du dossier.
Pendant ce temps, le Président du Conseil d’administration de la MIBA, Jean-Charles Okoto Lolakombe, poursuit ses efforts aux côtés du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour la relance effective de cette entreprise stratégique, pilier du développement économique du Grand Kasaï.