Mbuji-Mayi, 27 août 2025 – L’Université Officielle de Mbuji-Mayi (UOM) a décidé de passer à la vitesse supérieure dans sa croisade contre le plagiat académique. Confrontée à une recrudescence de cas liés à l’usage de l’intelligence artificielle, l’institution a adopté un système de détection numérique afin de préserver l’authenticité des mémoires et travaux de fin d’études.
D’après la direction académique, cet outil a déjà révélé plusieurs cas de fraude et agit comme un filtre incontournable avant toute soutenance. Mais si cette technologie marque un pas important, le recteur, l’abbé Apollinaire Cibaka Cikongo, estime que la vigilance doit rester constante. Selon lui, certains étudiants rivalisent désormais d’ingéniosité pour échapper à la surveillance.
« Nous faisons face à une nouvelle génération de fraudeurs qui exploitent les failles technologiques. Cela exige de notre part une adaptation permanente », a-t-il expliqué.
Au-delà de la dimension technique, l’UOM mise également sur la sensibilisation des étudiants à l’intégrité académique et sur un suivi plus rapproché par les encadreurs. L’objectif est de rappeler que la recherche scientifique repose avant tout sur l’effort personnel, l’honnêteté et la rigueur intellectuelle.
En renforçant son dispositif anti-plagiat, l’université veut envoyer un signal clair : l’ère de la complaisance face à la tricherie est révolue. Pour le recteur, il s’agit non seulement de protéger la valeur des diplômes délivrés, mais aussi de garantir la place de l’UOM dans l’espace universitaire congolais et international.
 a décidé de passer à la vitesse supérieure dans sa croisade contre le plagiat académique. Confrontée à une recrudescence de cas liés à l’usage de l’intelligence artificielle, l’institution a adopté un système de détection numérique afin de préserver l’authenticité des mémoires et travaux de fin d’études.){kind=link}