Le mouvement associatif Bansomi, composé de cadres de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a entamé depuis le mercredi 18 juin une série de consultations en vue d’apaiser les tensions internes au sein du parti présidentiel.
Dans cette dynamique, les membres du mouvement ont rencontré le Secrétaire Général de l’UDPS et président ad intérim, Augustin Kabuya, à la permanence du parti. Cette entrevue s’inscrit dans le cadre d’une initiative de médiation engagée par les Bansomi, afin de préserver l’unité du parti à l’approche des échéances politiques futures.
« Le mouvement Bansomi a constaté cette crise au sein de l’UDPS et nous avons initié cette démarche afin de décrisper la situation. Nous avons été avec le Secrétaire Général Augustin Kabuya, nous avons échangé sur la question. Chaque famille a ses problèmes et à chaque crise nous devons trouver un plan de sortie de crise », a expliqué Gérard Kaja, président de la structure.
Le lendemain, jeudi 19 juin, les consultations se sont poursuivies avec une rencontre entre les cadres du mouvement et Déo Bizibu, leader de la plateforme Sainte Anne, également membre influent de l’UDPS.
« Nous avons échangé avec Déo Bizibu sur les problèmes qui gangrènent notre parti. Je peux vous rassurer que tout se passe très bien jusqu’à cette étape et en tant qu’enfants de l’UDPS nous serons en mesure de faire la paix des braves. Le parti UDPS a toujours connu des crises, parfois des plus grandes que celle que nous connaissons aujourd’hui. Nous savons qu’à l’issue de nos rencontres, avec la volonté de tout un chacun, nous allons trouver une solution à ce problème », a ajouté Gérard Kaja.
Les responsables du mouvement Bansomi annoncent la poursuite de leurs échanges avec les différentes sensibilités du parti. Ils projettent de rencontrer les jeunes de l’UDPS, les mandataires publics issus du parti, ainsi que les parlementaires — députés et sénateurs. À l’issue de ce processus, les conclusions de ces consultations seront soumises à l’autorité de référence de l’UDPS, le président Félix Tshisekedi.
La Rédaction